Mehrdad Rashidi quitte l’Iran à l’âge de vingt ans pour des raisons politiques et s’installe en Allemagne. En 2006 il commence à dessiner, une activité qui lui permet de trouver une certaine sérénité. Pourtant il dessine de façon compulsive sur de vieux calepins, des enveloppes, des reçus, des feuillets publicitaires. En 2012, lors d’une exposition qui lui est consacrée à Düsseldorf, acclamé par la critique il parle ainsi de son travail: « Je n’étais pas intéressé par les conseils sur la façon de travailler et je n’ai tenté d’imiter personne. Tout ce que je dessine vient de moi, de mes propres sentiments. Dans mes images, où l’on peut trouver des animaux, des êtres humains et toutes sortes de créatures, je me sens heureux et libre. L’amour, les hommes et les femmes, et la nostalgie sont les sujets les plus importants pour moi. Je peux dessiner pendant des heures, jour après jour. Je dois m’occuper de mes deux fils, alors je dessine dès que je le peux dans mes temps libres. »