Christophe Barcella grandit au sein d’une famille ouvrière aux racines multiculturelles complexes qui lui donne le goût de la recherche de ses origines et des voyages. Vers l’âge de huit ans, il feuillette inlassablement les Larousse illustrés fasciné par les cartes du monde et les personnages historiques, il joue les détectives dans l’espace et le temps dans le secret de sa chambre. Tandis que passion des fouilles archéologiques et incursions dans la généalogie familiale assouvissent sa soif d’investigations, il transpose sa quête dans les plans de cités imaginaires qu’il dessine par dizaines et agrémente d’éléments d’architecture. Il les consigne dans des carnets et va jusqu’à déployer des mégapoles idéales grand format sur des feuilles A4 qu’il assemble à mesure que ses cités grandissent. Ce besoin viscéral de « cartographier » se transformera au fil des ans en forme de méditation et, avec la peinture, les cartes de ville deviendront plans-reliefs picturaux au cours de son adolescence. Devenu adulte, partagé entre rationalisme scientifique et explorations artistiques, Christophe Barcella opte pour une carrière de consultant international en recherche pharmaceutique sans jamais cesser de créer ses plans de villes utopiques.