Depuis l’école, Leopold Strobl se dit artiste. Il travaille régulièrement à l’atelier du centre de Gugging. « Je dois le faire, le jour et la nuit… peindre le vert du ciel », affirme-t-il lorsqu’on lui demande ce qu’il préfère quand il dessine. Il procède toujours de la même façon à partir d’une image de presse ou d’une photo. Une fois le motif choisi, il applique d’abord les zones noires, puis traite le ciel, toujours vert, et enfin il vient marquer la frontière entre le noir et le ciel. Une fois l’œuvre achevée il la colle sur un morceau de papier à dessin, puis la signe. Une signature qui comporte son nom et un cœur renfermant une croix avec des rayons. Homme très croyant, ce signe religieux est très important pour lui. « Parfois, je me sens un peu bizarre…comme si quelque part je ne faisais pas partie de ce monde », aime-t-il à dire. Il est marié et vit aujourd’hui à Kritzendorf en Autriche.