Séminaire sur l’art brut . actes 1

ACTES

SAFAROVA, Barbara (éd.), Séminaire sur l’art brut . Actes 1 : De quoi parle l’art brut ? Paris, abcd et le Collège International de Philosophie, 2012.

Face au bombardement d’images normopathiques, souvent obscènes, qui nous entourent et prétendent définir toute forme identitaire, les œuvres d’art brut offriraient-elles une échappatoire, un point d’ancrage, une direction possible pour nos quêtes de vérité et de sens ? Face à certaines d’entre elles l’émotion nous saisit, proche du vertige, on ressent l’inquiétude, parfois l’angoisse de se confronter à une « horrible découverte », qu’on ne saurait définir, tant elle fait écho à l’indicible de l’être. Dans le même temps, on se sent happé, fasciné par leur pouvoir salvateur, qui semble nous donner accès à une forme de savoir universel, proche de « l’illumination ». De quel savoir s’agit-il ? Les œuvres d’art brut possèdent incontestablement un pouvoir subversif ; peut-on pour autant les considérer comme une contre-culture ? A travers plusieurs interventions, ce séminaire propose de réfléchir ce concept.

textes :
Barbara Safarova, Introduction, « Œuvres d’art brut : “machines de la mort“, “machines à épiphanies“ »
Philippe Dagen, « Marcel Réja : L’Art chez les Fous »
Céline Delavaux, « L’art brut n’est pas l’“art des fous“ »
Baptiste Brun, « De L’homme du commun à l’Art Brut et retour »
Bruno Montpied, « Art populaire et art brut. Quelques éléments de comparaison »
Lise Maurer, « Le grand jeu bleu de Laure Pigeon »
Béatrice Steiner, « De quoi parle l’art brut ? »
Manuel Anceau, « L’art brut : une contre-culture ? »

textes en français

160 pages

Prix: 29€

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