À propos de Leonide Jilkin, dont nous ne savons à peu près rien, Régis Gayraud note : « La puissante science soviétique inspire à Leonide Jilkin un texte “scientifique” savoureux, proposant une expérience tendant à démontrer que le poids d’un poussin au sortir de l’œuf additionné à celui des fragments de coquilles est égal à celui de l’œuf entier avant l’éclosion. S’agit-il d’un classique délire de paranoïa scientifique, ou l’auteur avait-il plus ou moins conscience de l’aspect parodique de ce discours technique ? » (« L’art brut russe, un goût de pierre à fusil », dans Alexandre Lobanov et l’art brut en Russie, Paris, abcd, 2003).