Rita Arimont intègre La « S » Grand Atelier en 2001 et montre progressivement un certain attrait pour le textile ainsi que pour les matériaux de récupération. Entre autres choses, elle emballe des objets, des contenants, des contenus, des matières choisies au hasard du désordre de l’atelier. Et l’on ne sait plus ce qui se cache sous les papiers collants ou sous le calque, la corde et les laines, les cellophanes et les vinyles, les polystyrènes et les cartons qui se superposent. On est alors hypnotisé par une botte, sans doute au départ en caoutchouc, ensuite étouffée d’autocollant et de ruban adhésif, enfin ligotée de ficelles et de raffia. Arimont fige une sorte une mémoire dans la matière.