Hubert Riedler se marie et a une fille, qu’il ne connaîtra quasiment pas car il divorce lorsque celle-ci est encore bébé et son ex-femme déménage dans une autre ville. Il boit beaucoup, est souvent en conflit avec la loi, vit longtemps dans la rue. En 1998, il est enfin pris en charge par un établissement pour sans-abri et, l’année suivante, on lui attribue un appartement. Hubert Riedler est diagnostiqué schizophrène, mais il prend aussi peu que possible les médicaments qu’on lui prescrit. Le dessin est sa grande passion. Il dessine non seulement sur du papier mais aussi sur les murs et les meubles de son appartement, qu’il a ainsi transformé en une œuvre d’art totale.