Adolescent, Boris Santamaria mène une vie de hippie et d’adepte des mouvements Rock/Punk de la ville. En conflit avec son père il quitte sa famille et devient sdf, il sombre dans l’alcool et la drogue; en 2006 il est diagnostiqué séropositif. Il commence à cette époque à dessiner. Ses dessins et ses interventions sur photos montrent le plus souvent des visages d’hommes, de femmes et d’enfants transformés en personnages diaboliques, agressifs, ironiques et stigmatisés par la souffrance, le sang et les larmes sont représentés de manière compulsive. Les conflits politiques et sociaux de Cuba et du monde nourrissent ses représentations. Aujourd’hui, il vit toujours dans les rues de La Havane animé par un sentiment de révolte et de rébellion qui semblent le maintenir et lui donner l’énergie de vivre.