Alberto Rodriguez, connu sous le surnom de « Kalimán », alterne séjours en hôpital psychiatrique et vie dans la rue. C’est là qu’inlassablement il écrit. Il écrit sur des papiers trouvés dans les poubelles ou directement sur les murs. Ses textes sont des manifestes nourris d’un mélange de religion catholique et d’Hare Krishna. Souvent il psalmodie ce qu’il écrit pour faire sonner le texte comme un chant, un mantra. La plupart du temps après avoir posé ses textes il les détruit en les déchirant ou les brule pour recueillir les cendres dont il imprègne son corps.