Petr Dobsak exerce plusieurs métiers : il est successivement électromécanicien, chauffeur et réparateur d’ascenseur. Atteint d’une méningite, puis de « fièvres rhumatismales », il est victime d’hallucinations qui obligent sa famille à le faire interner à l’hôpital psychiatrique de Kroměříž. C’est là, et uniquement là, qu’il dessine. Depuis 2000, il habite de nouveau avec ses parents et participe aux travaux des champs. Ses dessins, à la mine de plomb ou aux crayons de couleur, reflètent l’amour des tâches agricoles et surtout la relation intime qu’il entretient avec la nature. On y voit représentés des animaux, des bâtiments, des champs et des forêts ; des silhouettes fantomatiques qui se cachent ou épient émergent parfois de hachures. Petr Dobsak, qui écrit également depuis son enfance, est l’auteur de poèmes dédiés à une jeune fille – l’amour impossible de sa vie.