Maçon, Joseph Barbiero fuit l’Italie mussolinienne au début des années 1920 et s’installe en Auvergne sans perdre l’accent de son dialecte vénitien. Il participe à la restauration de Notre-Dame-du-Port et de la cathédrale de Clermont-Ferrand. Il est nationalisé français en 1931.
Une fois retraité, il consacre les vingt-cinq dernières années de sa vie à une œuvre sculptée dans la pierre volcanique, non sans parenté avec les sources celtes antérieures à la colonisation romaine. Parallèlement, il réalise de petits dessins à la mine de plomb sur des morceaux de paquets de biscottes récupérés qui représentent, souvent recto verso, des figures humaines ou animales d’une « barbarie » savoureuse. Il est exposé pour la première fois en 1982, et ses œuvres font désormais partie des plus grandes collections d’art brut.