Issu d’une famille bourguignonne d’instituteurs, Jean Perdrizet suit des études scientifiques et obtient un diplôme d’adjoint technique des Ponts et Chaussées. De 1934 à 1937, il est employé au Génie militaire à Grenoble puis à Électricité de France de 1944 à 1949. Mais il est contraint d’arrêter ses activités professionnelles pour raison de santé. Vers 1955, resté célibataire, il suit sa famille à Digne-les-Bains. Se désignant « inventeur », il exécute depuis le début des années 1930 des prototypes et des plans de machines pour entrer en contact avec les fantômes ou les extra-terrestres : « Oui-ja électrique », « machine à écrire avec l’au-delà », « Robot cosmonaute », etc. Il invente en outre une langue universelle : la « langue T ». Ses travaux, qu’il communique à la NASA, au CNRS et à l’Académie royale des sciences de Suède dans l’espoir de recevoir le prix Nobel, retiennent l’attention de certains scientifiques, mais aussi de ceux qui refusent la toute puissance de la pensée rationaliste.